"Pour faire un bon film, il suffit d'une fille et d'un révolver"
(Jean-Luc Godard)
Pour faire un bon film, ne suffit-il pas au contraire d'une fille et d'un fouet ?
(Jean-Luc Godard)
Pour faire un bon film, ne suffit-il pas au contraire d'une fille et d'un fouet ?
C'est aujourd'hui, mercredi 03 octobre que sort en salle le sulfureux THE EMBRYO HUNTS IN SECRET de Koji Wakamatsu, une des oeuvres "pink" d'avant-garde les plus marquantes des années 60.
Diffusé (et ayant fait scandale) l'année de sa sortie au festival de Knokke-le-Zoute, mais resté jusque-là inédit en France, le distributeur ZOOTROPE répart aujourd'hui cette injustice grâce à trois copies judicieusement lachées dans la nature...
Merci à eux de nous offrir en salle cet extraordinaire incunable que la plupart d'entre nous ne connaissions que par le biais de mauvaises VHS ou de copies pirates DVD non sous-titrées. En espérant que les meilleurs Wakamatsu fassent eux aussi dans le futur l'objet d'une sortie en salle.
Diffusé (et ayant fait scandale) l'année de sa sortie au festival de Knokke-le-Zoute, mais resté jusque-là inédit en France, le distributeur ZOOTROPE répart aujourd'hui cette injustice grâce à trois copies judicieusement lachées dans la nature...
Merci à eux de nous offrir en salle cet extraordinaire incunable que la plupart d'entre nous ne connaissions que par le biais de mauvaises VHS ou de copies pirates DVD non sous-titrées. En espérant que les meilleurs Wakamatsu fassent eux aussi dans le futur l'objet d'une sortie en salle.
C'est bien parti puisque 3 films de Wakamatsu seront également programmés au LAUSANNE UNDERGROUND FILM FESTIVAL en octobre.
Ceci dit, une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule,
elle est cette semaine accompagnée de sa petite cousine,
la mauvaise :
Ceci dit, une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule,
elle est cette semaine accompagnée de sa petite cousine,
la mauvaise :
" Un film japonais des années 60 inédit en France, "Quand l'embryon part braconner" de Koji Wakamatsu, sera interdit aux moins de 18 ans, a décidé mardi la ministre de la Culture Christine Albanel, à la veille de sa sortie, déclenchant l'inquiétude des professionnels du cinéma.
"Cette décision est justifiée par la violence et le sadisme d'une grande partie des scènes de ce film", explique la ministre dans un bref communiqué, indiquant agir "en plein accord avec les motivations" de la Commission de classification des oeuvres cinématographiques.
Réunie vendredi au Centre national de la cinématographie (CNC) qui la chapeaute, la Commission avait "estimé à une large majorité que le film +présente une image des relations entre les êtres fondée sur l'enfermement, l'humiliation et la domination de la femme+", rapporte la ministre.
La ministre a donc suivi la recommandation d'interdiction aux moins de dix-huit ans émise par la Commission de classification, après s'être "entretenue" avec sa présidente, Sylvie Hubac.
Pour la deuxième fois en dix mois après le film d'horreur américain "Saw III" en novembre, cette mesure de restriction rarissime est justifiée par la violence des images et non par des scènes de sexe explicite.
Soutenu par une demi-douzaine d'organismes professionnels du cinéma le distributeur du film, Zootrope, a immédiatement annoncé son intention de contester cette décision auprès du Conseil d'Etat, dans un communiqué.
Ce huis-clos en noir et blanc d'une heure et douze minutes où un psychopathe séquestre et torture une femme, qui sort mercredi dans trois salles en France, a été réalisé en 1966 par Koji Wakamatsu, prolifique auteur underground spécialisé dans le cinéma érotique, qui fut coscénariste et producteur délégué de "L'Empire des sens" d'Oshima."
SOURCE
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