Lu cet après-midi la "nouvelle illustrée" COQ LE NOIR, première parution des éditions TETEDEMORT (et notoirement imprimé par les bons soins d'Estelle qui a aussi édité notre CREVE ! à nous). Le texte est de BOLINO et les dessins de e338 (aka Loïc Zimmermann).
J'avais depuis mi-janvier ce livre entre les mains, pourtant je ne m'étais à peine penché sur son cas. Pour tout vous dire, j'avais commencé à le lire dès réception, puis voyant que ça parlait d'adultère j'avais pris un peu peur (ouais, je suis alergic-to-death aux histoires d'adultère, ce genre romanesque petit-bourgeois que personne ne nous envie dans le reste du monde et qui a finit par infecter tout le théâtre et le cinéma Français).
Je me suis donc remis en selle tout à l'heure et eu l'heureuse surprise de découvrir que l'adultère n'était qu'un préambule, que le récit bifurquait très vite vers des sentiers pour le moins sinueux et très surprenants (crime non-prémédité, fuite à port-au-prince, athmosphère poisseuse, voodoo fucking magic). L'équilibre entre le texte et le dessin a été globalement trouvé (bluffant par moment, plus confus à d'autres), la narration dynamique, quant au dessin, il sert à merveille le propos profondément noir, amer et revanchard du récit.
Bref, j'ai été fort agréablement surpris par cet ouvrage que j'avais condamné un peu vite pour des raisons totalement stupides et dépendantes de ma (mauvaise) volonté. Ce post sera mon repentir.
COQ LE NOIR est commandable ICI (et également dispo chez GRAND GUIGNOL et au BAL DES ARDENTS sur Lyon).
J'avais depuis mi-janvier ce livre entre les mains, pourtant je ne m'étais à peine penché sur son cas. Pour tout vous dire, j'avais commencé à le lire dès réception, puis voyant que ça parlait d'adultère j'avais pris un peu peur (ouais, je suis alergic-to-death aux histoires d'adultère, ce genre romanesque petit-bourgeois que personne ne nous envie dans le reste du monde et qui a finit par infecter tout le théâtre et le cinéma Français).
Je me suis donc remis en selle tout à l'heure et eu l'heureuse surprise de découvrir que l'adultère n'était qu'un préambule, que le récit bifurquait très vite vers des sentiers pour le moins sinueux et très surprenants (crime non-prémédité, fuite à port-au-prince, athmosphère poisseuse, voodoo fucking magic). L'équilibre entre le texte et le dessin a été globalement trouvé (bluffant par moment, plus confus à d'autres), la narration dynamique, quant au dessin, il sert à merveille le propos profondément noir, amer et revanchard du récit.
Bref, j'ai été fort agréablement surpris par cet ouvrage que j'avais condamné un peu vite pour des raisons totalement stupides et dépendantes de ma (mauvaise) volonté. Ce post sera mon repentir.
COQ LE NOIR est commandable ICI (et également dispo chez GRAND GUIGNOL et au BAL DES ARDENTS sur Lyon).
1 commentaire:
Salut, c'est Bolino, je viens de lire ta chronique sur mon bouquin. On l'a travaillé à fond les ballons en 5 semaines avec l'ami E338 histoire qu'il soit prêt pour Angoulême, alors c'est sûr il est perfectible, mais on s'est bien amusés quand même. Si t'as aimé Coq le noir, tu vas adorer Z-men (deux épisodes écrits), Play dead (nouvelle à illustrer façon Coq) et Code Mulato, une ongoing serie au poil. Dès que l'autre tatoué a posé ses valoches à L.A, on va pouvoir rebosser sérieux. Ca va le faire, obligé !
Enregistrer un commentaire