mercredi 14 novembre 2007

LADY SNOWBLOOD EDITE EN FRANCE

Il était temps. Quatre ans après la sortie de KILL BILL, un éditeur francophone se décide enfin à s'intéresser au cas du géniallissime et cultissime manga LADY SNOWBLOOD (datant de 1972, dont a été tiré en 1974 le film que Tarantino a moulte fois cité comme influence principale pour son TUER BILL... ouais, c'est le titre Québécois, il me fait toujours mourir de rire).

C'est Kana qui s'y colle. Ces deux tomes de LADY SNOWBLOOD (comme l'édition japonaise) sont d'ailleurs l'occasion pour eux de lancer leur nouvelle collection : SENSEI. Sensei ça veux dire "maître" en japonais, donc je suppose qu'ils vont éditer dans cette collection des classiques du manga.

L'initiative est louable, même si elle arrive un peu tard, à la vue des tonnes de mauvais mangas dont cet éditeur nous abreuve depuis quelques années.

Espérons qu'en plus de MADE IN JAPAN (sa "collection prestige"), cet éditeur continue sur cette lancée et édite encore de nombreux autres mangas de cette qualité. En effet, il serait fort dommage qu'ils ne profitent pas de leur place privilégiée dans ce marché pour forcer nos petites têtes blondes à lire des mangas de caractère (même si bon, LADY SNOWBLOOD, il vaut mieux attendre que votre gamin ait 16 ans pour les lui faire lire - en plus d'un bon livre de Céline ou de Bernanos, j'entends, hein!).

D'ailleurs, c'est assez étrange, à aucun endroit n'apparaît le nom de KANA sur la couverture et quatrième de couverture du manga. Il est juste écris en tout petit à la fin, dans les crédits. Le nom "SENSEI" qui est mis tout de go en avant, comme si ils ne voulaient pas qu'on fasse le rapprochement entre la mauvaise qualité des mangas KANA et la haute qualité des mangas SENSEI.

En tout cas, ne boudons pas notre plaisir, ce manga est une vraie bombe et je suggère à tout les gens qui, comme moi
il y a quelques années, crachent sur le manga, de se pencher sérieusement sur le cas de KAZUO KOIKE (entre autre créateur de BABY CART & de CRYING FREEMAN) ou encore de OSAMU TEZUKA (relire l'incroyable AYAKO) afin de se laisser prouver le contraire.

En plus, l'édition française de LADY SNOWBLOOD est préfacée par JEAN-PIERRE DIONNET, que demander de plus ?

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