Via Ebay, et pour une somme modique, je viens juste de mettre la main sur l'affiche française du fameux film d'Abel Ferrara MS.45 (sorti en France en 1981 sous le titre de "L'ANGE DE LA VENGEANCE"). Pour l'occasion, j'ai eu envie de revoir le film qui, malgré le poids des années, conserve haut-la-main son statut de "meilleur Rape & Revenge jamais réalisé". Un petit bémol tout de même. Ayant découvert le THEY CALL HER ONE EYE du Suédois Bo Arne Vibenius entre deux visionnages très espacés de MS.45, force est de constater à quel point le film de Ferrara est une désinvolte "reprise" (pour ne pas dire un gros pompage) des grandes lignes du film de Vibenius (personnage féminin muet, mais surtout : reprise quasi totale de la scène de tuerie finale entièrement filmée au ralenti, avec une dimension "Carrie" supplémentaire).
Une fois la supercherie révélée, le film de Ferrara s'avère tout de même largement supérieur à celui de son confrère Suédois, et ce sur bien des points : mise en scène plus puissante, langage cinématographique bien plus riche, excellente composition des plans, une profondeur psychologique pas négligeable pour le personnage principal, sans compter une grosse influence pas dégueu du Giallo (façon Argento, avec des lames et des blousons de cuirs) sur la dernière moitié du film.
MS.45 est aussi l'occasion de revoir, non sans un petit pincement au coeur, la sublime Zoé Tamerlis, décédée en 1999 d'une overdose d'héroïne. Un petit plaisir que je ne résiste pas à partager avec vous (attention : spoilers en images)
Une fois la supercherie révélée, le film de Ferrara s'avère tout de même largement supérieur à celui de son confrère Suédois, et ce sur bien des points : mise en scène plus puissante, langage cinématographique bien plus riche, excellente composition des plans, une profondeur psychologique pas négligeable pour le personnage principal, sans compter une grosse influence pas dégueu du Giallo (façon Argento, avec des lames et des blousons de cuirs) sur la dernière moitié du film.
MS.45 est aussi l'occasion de revoir, non sans un petit pincement au coeur, la sublime Zoé Tamerlis, décédée en 1999 d'une overdose d'héroïne. Un petit plaisir que je ne résiste pas à partager avec vous (attention : spoilers en images)